Le Slow Tourisme

Sommaire

• Qu’est ce que le Slow Tourisme
• Partage : Créer des liens durables
• Authenticité : Vivre des expériences vraies
• Aventure : L’Art de l’exploration lente
• Le Slow Tourisme en Van

Qu’est ce que le Slow Tourisme ?

Le slow tourisme est une approche du voyage qui invite à prendre son temps, à s’immerger dans les cultures locales, à privilégier les rencontres humaines et à respecter l’environnement. Prendre son temps ne signifie pas « ne rien faire », prendre son temps c’est ralentir pour mieux apprécier, se recentrer et se rendre compte que l’essentiel requiert peu. 

Inspiré par le mouvement slow food, il s’oppose aux voyages express, au tourisme de masse et aux circuits touristiques standardisés. En effet, un des effets pervers du tourisme d’affluence est cette « mode » qui consiste à consommer le voyage. Ceci a été accentué par les réseaux sociaux. Tout le monde veut aller au même endroit pour prendre la même photo, voir les mêmes sites, s’agglutiner les uns aux autres, prendre un max de photos pour les poster sur les réseaux et obtenir un max de « like ». Et finalement quoi ? ne plus profiter de l’instant présent, ne plus regarder, ne plus apprécier, ne plus écouter, ne plus ressentir. 

Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il restait de vos vacances sans vos photos ? Souvenez-vous quelles émotions avez-vous ressenties ? Quels bruits avez-vous entendus ? Quelles odeurs avez-vous senties ? Quelle couleur avez-vous remarquée ? 

Loin de moi l’idée de vous faire la moral. Je suis la première à vouloir prendre des tonnes de photos mais une fois que tu ralentis, que tu prends conscience du moment présent et de la chance d’être là où tu es, de voir ce que tu vois, de sentir ce que tu sens et ce en pleine conscience, croyez moi votre voyage sera différent.

Avec le Slow Tourisme, l’idée va être au contraire de voyager moins mais mieux, en prenant le temps de savourer chaque instant et de se connecter réellement avec les lieux et les personnes que l’on rencontre. Un retour à l’essentiel, à soi, aux autres et à notre environnement.

Partage : Créer des liens durables

L’un des piliers du slow tourisme est le partage. Voyager lentement permet de tisser des liens plus profonds avec les habitants des régions visitées, avec des producteurs locaux. Que ce soit en participant à des ateliers artisanaux, en séjournant chez l’habitant, ou en partageant un repas traditionnel, ces expériences favorisent des échanges authentiques et enrichissants. 

Le partage dans le slow tourisme ne se limite pas aux rencontres humaines. Il s’étend également à la nature et à la culture locale. En optant pour des activités respectueuses de l’environnement et en soutenant les initiatives locales, les voyageurs contribuent à la préservation des écosystèmes et à la valorisation du patrimoine culturel. Faire ses courses chez les producteurs locaux permet, par exemple, non seulement de faire de belles rencontres mais également de manger mieux et de contribuer à l’essor de l’activité locale. Les produits sont de qualités, frais, avec une traçabilité. On va à la rencontre des animaux, des cultures, des vignes. On s’imprègne de l’environnement, de la façon dont les animaux sont élevés, comment les produits sont  cultivés. On prend conscience aussi des engagements durables pris par les producteurs, de leurs contraintes, leurs difficultés et leurs succès. C’est véritablement enrichissant tant sur le plan personnel que gustatif 🙂

Authenticité : Vivre des expériences vraies

L’authenticité est au cœur du slow tourisme. Contrairement aux voyages traditionnels souvent centrés sur des attractions touristiques surfréquentées, le slow tourisme privilégie les expériences uniques et authentiques. C’est l’occasion de découvrir des endroits hors des sentiers battus, de goûter à la cuisine locale dans de petits restaurants familiaux, de flâner dans les marchés artisanaux pour y découvrir et déguster d’excellents produits locaux, ou de participer à des fêtes traditionnelles.

En choisissant des hébergements éco-responsables, en privilégiant les transports doux comme le vélo ou la marche, et en respectant les traditions locales, les voyageurs slow contribuent à préserver l’authenticité des lieux visités. Ils deviennent ainsi des ambassadeurs d’une forme de tourisme plus respectueuse et durable. 

Aventure : L’Art de l’exploration lente

L’aventure dans le cadre du slow tourisme n’est pas synonyme de vitesse ou de conquête, mais plutôt de découverte et d’exploration. En prenant le temps de s’aventurer lentement, les voyageurs peuvent s’immerger pleinement dans la beauté des paysages, apprécier les détails souvent négligés et vivre des moments inattendus.

Que ce soit en randonnée dans des montagnes reculées, en explorant des villages pittoresques à pied, ou en naviguant paisiblement sur des rivières, le slow tourisme offre des aventures riches en émotions et en découvertes. Ces aventures sont souvent marquées par des rencontres fortuites, des panoramas époustouflants et des expériences inoubliables qui ne peuvent être vécues que lorsque l’on prend le temps de ralentir.

L’aventure c’est aussi prendre le temps de trouver THE spot dodo lorsqu’on voyage en van ou véhicule de loisirs. Explorer les lieux et trouver le lieu idéal où vous pourrez vous posez, avec une vue fabuleuse, et que vous pourrez prendre le temps de contempler un magnifique coucher de soleil, les couleurs jaune, oranger, rouge, violet parfois. Ce spectacle est juste inestimable.

Le Slow Tourisme en Van

Est-ce que le Slow Tourisme qui préconise des modes de transports doux, à faible impact sur l’environnement fait bon ménage avec le Van ?

Ma réponse est clairement OUI sans hésitation. En effet, les voyageurs en van savent que voyager en van ou camping-car ou fourgon aménagé, c’est prendre le temps de rouler sur de petites routes, à son rythme, en limitant les kilomètres, ce qui limite sa consommation de carburant et réduit également ses émissions. En van, rien ne presse. Nous avons notre maison roulante avec nous, personne ne nous attend pour récupérer des clés. Voyager en van c’est être libre de son temps. C’est voyager, sans horaires, sans planning hypercadré. C’est vivre avec l’inconnu, l’inattendu, l’imprévu et toute la spontanéité et l’authenticité.

Voyager en van, c’est avoir une idée du chemin, de l’itinéraire que l’on veut emprunter, mais aussi laisser un part d’improvisation. Rester davantage sur un site qui nous plait ou au contraire aller en découvrir un autre. Suivre son propre rythme et celui du soleil ou de la météo. C’est pouvoir dormir chez un producteur local et aller à la rencontre de son métier, de ses produits. Le slow tourisme c’est se concentrer sur des expériences uniques plutôt qu’accumuler un quantité de visite, de sites. C’est aussi savoir se limiter pour ne garder que l’essentiel. En van, cela prend tout son sens car qui dit véhicule de loisirs, dit peu de place donc on revient à un minimalisme et on se rend compte que finalement l’essentiel c’est peu. Peu de vêtements, peu de chaussures, peu de nourritures, peu d’accessoires mais ce « peu » est largement suffisant pour répondre à nos besoins essentiels. Et clairement, cela libère aussi notre esprit.

Le graal, c’est quand on profite également de cette occasion pour se reconnecter à soi, à son couple, à ses enfants en se déconnectant des écrans, des réseaux et de tout ce qui nous rend de plus en plus individualiste. Ça s’appelle la digital detox et croyez-moi ça fait un bien fou. En van, sans télévision, sans réseau, et en se « forçant » un peu à lâcher notre smartphone, croyez-moi on se parle de nouveau, on joue, on se regarde, on rit, on se dispute aussi parfois mais on vit, ensemble, et plus côte-à-côte. Savez-vous, qu’en moyenne, un Français consulte son téléphone 221 fois par jour ? (Étude réalisée en 2016 par une agence de marketing britannique). Et en 2022, on a consacré en moyenne 3,9 heures par jour à l’utilisation de notre smartphone ?

Faire cette pause, cette digital detox, vous permet de vous reconnecter à l’instant présent, aux autres et au monde qui vous entoure réellement, dans la vraie vie. 

Conclusion